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Ce N'est Pas Difficile, C'est Juste Nouveau

Entre dans l'inconfort, et regarde comment la clarté et la confiance suivent.

Cela me fait réfléchir...

Dans un monde obsédé par les raccourcis et les résultats immédiats, nous négligeons souvent la vérité selon laquelle de nombreux défis ne sont pas difficiles ; ils sont simplement inconnus. Accepter l'inconnu, au lieu de le craindre, ouvre la porte à la croissance. Assise à mon bureau, je réfléchis à l'une des idées fausses les plus répandues de la vie : la croyance que quelque chose est « trop difficile ». Que ce soit apprendre une nouvelle compétence, commencer une nouvelle relation ou simplement accepter le changement, beaucoup d'entre nous reculent au premier signe d'inconfort. Mais voici une idée radicale : peut-être que ce n'est pas difficile. Peut-être que c'est juste nouveau.

Prenez ma cliente, Lydia, par exemple. Lydia venait de commencer son premier cours de poterie à 43 ans. Elle était assise dans mon bureau, ses mains agitées, me confessant : « Je suis nulle à ça. Je ne sais même pas façonner un bol. » Je lui ai souri et lui ai demandé : « Tu t'attendais à sculpter la prochaine Mona Lisa de la céramique dès le premier jour ? » Elle a ri nerveusement. Lydia ne peinait pas parce que la poterie était intrinsèquement difficile ; elle peinait parce qu'elle n'avait pas encore appris à travailler l'argile.

La science le confirme : notre cerveau résiste à la nouveauté. Lorsque nous essayons quelque chose d'inconnu, notre cortex préfrontal, la partie responsable de la prise de décision et de l'attention, entre en surchauffe. C’est comme essayer de courir un marathon avec un GPS qui recalculerait constamment l’itinéraire. Nous trébuchons, nous doutons de nous-mêmes et nous confondons l'inconfort avec la difficulté. Mais voici le truc : avec de la pratique, nos circuits neuronaux s’adaptent, et ce qui semblait insurmontable devient une seconde nature.

C’est comme apprendre à faire du vélo. Au début, le guidon vacille, et on est convaincu qu’on va tomber à tout moment. Mais une fois qu’on prend le coup, on glisse dans la rue, se demandant pourquoi on a douté de soi.

Il y a aussi Derek, un client qui a passé des années dans un environnement de travail toxique. Après avoir enfin trouvé un nouvel emploi, il est venu me voir, exaspéré : « Tout semble si accablant. Peut-être que je ne suis juste pas fait pour ça. » Mais lorsque nous avons décortiqué son stress, ce n'était pas le travail en soi qui était difficile, c’était de naviguer dans une culture et un ensemble d'attentes complètement différents. Je lui ai dit : « Il ne s'agit pas d’être bon tout de suite. Il s'agit de te permettre d’être nouveau. »

Et peut-être que, juste peut-être, c’est là où nous trébuchons le plus. Nous attendons la maîtrise sans accepter les débuts maladroits. Nous voulons nous sentir confiants sans endurer les premiers faux pas. Mais la croissance ne fonctionne pas comme ça. Comme le dit si bien la psychologue Carol Dweck, il s’agit d’adopter une mentalité de croissance, celle qui voit les défis non pas comme des obstacles, mais comme des opportunités d'apprendre.

Alors, quel est le secret ? Accordez-vous de la grâce. Reconnaissez que la nouveauté est inconfortable, mais ce n'est pas impossible. Que ce soit pour apprendre à poser des limites, se lancer dans un hobby ou adopter une manière différente de penser, permettez-vous d’être débutant.

La prochaine fois que vous vous surprendrez à dire « C’est trop difficile », faites une pause et reformulez. Ce n’est pas difficile ; c’est juste nouveau. Et le nouveau ne dure pas éternellement.

Parce qu’en acceptant l’inconfort, l’inconnu et l’angoisse légère, vous découvrirez que les plus grandes réussites ne naissent pas de la facilité instantanée ; elles se façonnent avec patience, persévérance et le courage de recommencer

 
 
 

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