Ta Vibe N’attire pas seulement ta Tribu, ta Tribu Façonne aussi ta Vibe
- CoCo Mindful
- 26 sept.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 7 jours
Tes racines ont peut‑être quelque chose de sauvage, mais ce sont elles qui te font fleurir.
Ça me fait réfléchir…...

« Tu vas t’en sortir. Tu viens d’une lignée de doux dingues. » C’est ce que ma cliente, Sophie, s’est dit après une semaine particulièrement difficile. Ses mots étaient à moitié une blague, à moitié un mantra, mais ils m’ont marquée. Il y a quelque chose d’étrangement réconfortant dans l’idée que nos bizarreries, notre chaos, notre soi‑disant “folie” puissent en fait être notre force. Et si le secret de la résilience n’était pas de fuir la folie, mais de l’embrasser?
Sophie luttait avec une rupture, un travail qu’elle détestait, et cette impression rampante d’être coincée dans une boucle dont elle ne pouvait pas sortir. « Je retourne toujours vers les mêmes personnes, les mêmes patterns, dit‑elle. C’est comme si j’essayais de réécrire mon passé au lieu d’écrire mon futur. » Et voilà: le cœur du problème.
Sophie fréquentait des gens qui correspondaient à son histoire, pas à son avenir. Elle s’agrippait au familier, même quand ça ne lui servait plus.
C’est comme porter une paire de chaussures qui ne te fait plus. Oui, elles ont été confortables autrefois, mais maintenant elles pincent, elles frottent, elles te retiennent. Et pourtant, tu continues de les enfiler parce qu’elles sont à toi. Elles t’ont accompagnée à travers tant de choses. Sauf que voilà: tu ne peux pas marcher vers ton futur si tu boites dans ton passé.
Et c’est là que la science entre en scène. Les études sur les réseaux sociaux (au sens humain) montrent que les personnes qui nous entourent influencent profondément nos comportements, notre état d’esprit, même notre santé. Si tu es constamment entourée de gens qui renforcent tes vieux réflexes, il est plus difficile d’en sortir. Mais quand tu passes du temps avec des personnes qui inspirent la croissance, qui te challengent à être meilleure, tu commences à t’élever à leur niveau. Ça s’appelle “l’effet de contagion sociale”, et c’est réel.
Sophie n’était pas seulement coincée dans son passé, elle en était entourée. Ses amis, son ex, même certains collègues lui rappelaient qui elle avait été, pas qui elle voulait devenir. « J’ai l’impression d’essayer de sortir d’un trou, mais tout le monde autour de moi me ramène vers le bas, dit‑elle. Comment avancer quand je suis entourée d’ancres? »
La réponse? Tu ne fais pas que couper les ancres, tu trouves des ailes.
Tu vas vers des personnes qui t’élèvent, qui voient ton potentiel, qui cadrent avec la vie que tu essaies de bâtir. Il ne s’agit pas d’abandonner ton passé, mais de choisir ton avenir. Et peut‑être que ça commence par embrasser la “folie”. Parce qu’au fond, on est tous un peu fous. On a tous nos valises, nos cicatrices, notre humanité chaotique et magnifique. Mais quand tu viens d’une lignée de doux dingues, tu viens aussi d’une lignée de survivants, de battants, de gens qui savent transformer le chaos en force.
J’en suis venue à réaliser que la vie est des montagnes russes, et parfois, on a besoin d’un petit rappel qu’on va s’en sortir. Qui veut être “normal” et lisse en permanence? Ce sont nos bizarreries et nos excentricités qui nous distinguent. Et il y a de fortes chances que ces traits nous aient été transmis par nos ancêtres; ces fous adorables que l’on appelle la famille. Une lignée de personnes qui ont osé être différentes, qui ont bousculé le statu quo, et qui ont poursuivi leurs passions même quand on les croyait folles. Leur héritage de force et de résilience vit en nous.
Mais attention: si notre “folie” peut être attachante, elle ne suffit pas toujours à nous mener là où on veut aller. D’où l’importance de s’entourer de gens qui correspondent à notre futur, pas à notre histoire. C’est si facile de retomber dans le piège: voir les mêmes personnes, faire les mêmes choses, et attendre des résultats différents. Et ça, n’est‑ce pas ça, la vraie folie?
Sophie a commencé petit. Elle a rejoint un club de lecture, s’est inscrite à un cours de yoga, et a repris contact avec une amie qui avait toujours été une source de positivité. « C’est comme si je me donnais enfin la permission de grandir, dit‑elle. Je suis toujours moi, mais une moi qui avance. »
C’est comme planter un jardin. Tu ne jettes pas la terre, tu l’utilises. Tu prends le bazar, la folie, l’histoire, et tu laisses tout ça nourrir quelque chose de nouveau. Parce qu’au bout du compte, tu vas t’en sortir. Le chaos coule dans tes veines, mais la résilience aussi.
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