Cesse D’arroser des Plantes Mortes et de Prétendre que c’est de L'aménagement Paysager
- CoCo Mindful
- 11 juil.
- 3 min de lecture
Ne mise pas sur quelqu’un en fonction de combien tu l’aimes.
Mise sur lui en fonction de combien il mise sur toi.
Ça me fait réfléchir…

« L’énergie en dit long. » C’est ce que j’ai dit à ma cliente Marilou après qu’elle a passé toute une séance à décortiquer sa dernière « situationship ». Elle était épuisée, frustrée et, honnêtement, le cœur brisé. « Je ne comprends pas, » a-t-elle dit. « Je l’aime tellement, mais j’ai l’impression d’être la seule à essayer. C’est toujours moi qui écris, qui propose des plans, qui fais des efforts. Et lui… ne fait rien. »
Et voilà la vérité, celle qu’on a tous besoin d’entendre un jour: n’investis pas dans quelqu’un en fonction de combien tu l’aimes. Investis en fonction de combien il investit en toi.
C’est difficile à avaler, surtout quand tes sentiments crient fort et que ta logique chuchote. Mais une relation, amoureuse, amicale ou professionnelle, se fait à deux. Si tu es la seule à conduire, ce n’est pas un partenariat; c’est une performance. Et c’est peut-être pour ça que tu te sens vidé(e).
L’énergie en dit long. Il ne s’agit pas que de mots ou de promesses, mais d’actions. Être là, présent(e), faire sa part. Quand quelqu’un te valorise, tu n’as pas à le poursuivre. Tu n’as pas à quémander son temps, son attention ou ses efforts. Il te rejoint à mi-chemin, ou mieux, là où tu es.
La science confirme. Les études sur la réciprocité montrent que l’effort mutuel est l’un des meilleurs prédicteurs de satisfaction et de durabilité. Quand les deux investissent, la relation prospère. Quand une seule personne porte tout, le ressentiment s’installe et le lien s’effrite. Ce n’est pas qu’une question d’équité, c’est une question d’équilibre. Le problème de Marilou, ce n’était pas d’aimer « trop ». C’était de déverser toute son énergie dans quelqu’un qui n’en renvoyait aucune. « C’est comme si j’arrosais une plante déjà morte », a-t-elle dit. Elle n’avait pas tort. On ne fait pas pousser du beau quand on est seul(e) à jardiner.
Alors je lui ai demandé: « Que se passerait-il si tu arrêtais? Si tu prenais du recul et le laissais te montrer combien il est prêt à investir? » Elle a hésité. « J’imagine que je saurais s’il tient vraiment à moi », a-t-elle dit. Et c’est ça: quand tu cesses de surinvestir, tu crées de l’espace pour que l’autre s’avance. Ou pas. Dans tous les cas, tu y vois plus clair.
Marilou a décidé de se retirer un peu. Elle a cessé d’initier les conversations, d’organiser les plans, de se plier en quatre pour maintenir le lien. Et tu sais ce qui s’est passé? Rien. Il n’a pas écrit, pas pris de nouvelles, pas lutté pour elle. Ça a fait mal, mais ça l’a libérée. « J’ai compris que je m’accrochais à un potentiel, pas à la réalité », a-t-elle dit. « Et je mérite mieux que ça. »
Nous le méritons tous. Nous méritons des relations qui ressemblent à des partenariats, pas à des performances. Des personnes qui égalent notre énergie, qui investissent en nous autant que nous investissons en elles. Et si ce n’est pas le cas? Ce n’est pas le reflet de ta valeur, c’est le reflet de leurs priorités.
La leçon est simple: l’énergie en dit long. Observe ce que les gens font, pas seulement ce qu’ils disent. N’investis pas en fonction de combien tu les aimes. Investis en fonction de combien ils investissent en toi. Parce qu’au fond, une relation, ce n’est pas une poursuite; c’est un choix. Et tu mérites d’être choisi(e).



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