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Que tu Penses Pouvoir ou Non tu as Raison

Le progrès plutôt que la perfection… on ne peut pas tout faire parfaitement, mais on peut avancer chaque jour.

Ça me fait réfléchir...


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Je sais que cette phrase a été répétée jusqu’au cliché. Mais elle reste vraie: ton état d’esprit peut faire , ou défaire ta réussite.

On se laisse facilement happer par la destination et on oublie le chemin. Ça nous arrive à tous. On veut atteindre nos objectifs au plus vite, et on se flagelle au moindre écart. Et si on déplaçait le focus de la destination vers le point de départ?

Le progrès devrait se mesurer depuis le point d’origine, pas à l’aune de la proximité avec la destination. On y pense peu, mais c’est crucial. En mesurant depuis où l’on a commencé, on voit le chemin parcouru. On peut apprécier les petites victoires jalonnant la route, et s’en servir comme carburant pour continuer.

Oui, ça aurait pu être plus rapide, plus tôt, avec moins de bosses et moins de cicatrices. Mais la vie n’est pas faite pour éviter bosses et cicatrices, elle nous invite à les embrasser et à en faire des sources de force. Chaque obstacle, chaque défi relevé, est une opportunité de grandir.

Difficile de ne pas penser à quel point notre état d’esprit et notre perspective façonnent nos vies. Si l’on croit qu’on peut, on s’investit davantage et on rend les choses possibles. Et si l’on mesure depuis le départ, on voit réellement nos progrès, de quoi nourrir la motivation pour avancer encore.

Voici quelques façons de privilégier le progrès plutôt que la perfection:

  • Fixe des objectifs réalistes: Le perfectionnisme s’alimente d’objectifs irréalistes. Vise des buts atteignables à court terme. Célèbre chaque étape franchie et laisse‑la t’impulser vers la suite.

  • Concentre‑toi sur le processus, pas seulement sur le résultat: Le progrès ne se résume pas à l’arrivée. Il est dans les pas, les routines, les itérations. En honorant le processus, tu avances davantage et tu t’éloignes du piège du perfectionnisme.

  • Accueille l’échec: L’échec fait partie du chemin. C’est ainsi qu’on apprend et qu’on mûrit. Plutôt que de t’auto‑flageller, vois‑y une occasion de comprendre, d’ajuster, de réessayer.

  • Pratique l’auto‑compassion: On est souvent plus dur avec soi qu’avec un ami. Offre‑toi la même bienveillance: parle‑toi avec gentillesse, surtout quand c’est difficile.

  • Entoure‑toi de soutien: Un entourage qui croit en toi change tout. Cherche la compagnie de personnes qui t’encouragent, te relèvent, et te rappellent le sens de ta démarche.

Au fond, choisir le progrès plutôt que la perfection, c’est accepter que nous sommes des œuvres en cours. Nous ne sommes pas parfaits, et c’est très bien ainsi. C’est comme une course: au lieu de fixer uniquement la ligne d’arrivée, rappelle‑toi que chaque pas est déjà une victoire, et que le progrès est le chemin qui y mène.

 
 
 

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