Prioriser ce qui Marche Plutôt que ce qui est Juste ou Faux
- CoCo Mindful
- 14 mars 2024
- 3 min de lecture
Trouver ce qui fonctionne: naviguer dans les zones grises de la vie
Ça me fait réfléchir…

Je me sens attirée par un concept qui dépasse la dichotomie rigide du bien et du mal. Une idée qui parle de la fluidité de la vie et du caractère toujours changeant de nos expériences: non pas ce qui est “juste” ou “faux”, mais ce qui fonctionne.
Dans un monde souvent obsédé par la faute et la honte, il est si facile de se laisser happer par le jeu des reproches, à pointer du doigt et à désigner un coupable à chaque tournant. Et si, au lieu de nous focaliser sur qui a raison et qui a tort, nous déplacions notre attention vers ce qui marche, et embrassions la beauté des zones grises de la vie?
J’ai eu le privilège d’explorer les profondeurs de la conscience humaine, d’observer mille façons dont notre esprit façonne nos perceptions et nos comportements. Et crois‑moi: il y a une forme de beauté à accueillir les zones grises, à reconnaître que, parfois, il n’existe ni réponses faciles ni solutions tranchées.
Examinons le coût d’avoir raison. En surface, avoir raison ressemble à une victoire, une validation de nos croyances et opinions. Mais à quel prix? Combien de relations se sont tendues ou brisées parce que l’un refusait d’admettre qu’il avait tort? Combien de stress et de conflits inutiles avons‑nous endurés au nom d’“avoir raison”, au détriment de notre bien‑être?
De même, on sous‑estime souvent le coût d’avoir tort. On nous apprend à craindre l’échec et l’humiliation, à éviter l’erreur à tout prix. Et si “avoir tort” était en réalité une opportunité d’apprendre et de grandir? Combien d’idées innovantes ont été étouffées par peur de se tromper? Combien de croissance personnelle avons‑nous manquée par orgueil, faute d’admettre nos erreurs?
Dans nos relations personnelles, la facture du “j’ai raison/tu as tort” peut être particulièrement salée. Combien de disputes ont dégénéré en conflits ouverts parce qu’aucune des parties ne voulait reculer? Combien de ressentiment avons‑nous accumulé par entêtement, incapables d’adopter le point de vue de l’autre?
Et peut‑être le coût le plus lourd: l’impact sur notre santé mentale et émotionnelle. La pression constante d’avoir raison, de tout savoir, nous épuise. La peur d’avoir tort nous vole la confiance et l’estime de soi.
C’est comme porter un lourd fardeau de honte et de blâme qui nous écrase et nous empêche de goûter pleinement la richesse de la vie. Tant que nous n’apprendrons pas à lâcher ces réflexes destructeurs, nous paierons le prix de nos croyances rigides et de nos jugements.
Parlons maintenant du pouvoir de “ce qui fonctionne”. Prenons un couple engagé dans la durée. Plutôt que de s’enliser dans “qui a raison/qui a tort” à chaque dispute, et s’ils se concentraient sur ce qui marche pour leur duo? Par exemple, instaurer un temps dédié au dialogue ouvert, ou trouver des façons créatives d’exprimer amour et reconnaissance. En priorisant ce qui fonctionne pour eux, ils renforcent leur lien et traversent mieux les tempêtes.
Ce principe vaut aussi pour le travail. Mieux vaut chercher ce qui marche que de se perdre dans les jeux politiques du “vrai/faux”. Peut‑être qu’un collègue réussit en pensant hors cadre et en adoptant des solutions innovantes plutôt qu’en s’accrochant à des conventions dépassées. En reconnaissant ce qui fonctionne dans son approche, il gagne en réussite et en satisfaction professionnelles.
Et n’oublions pas la croissance personnelle. Pour devenir la meilleure version de nous‑mêmes, il est crucial d’identifier ce qui fonctionne pour notre chemin singulier. Cela peut être s’engager dans une pratique quotidienne de méditation pour réduire le stress et clarifier l’esprit; ou embrasser un loisir/projet passion qui amène joie et sens. En priorisant ce qui nourrit réellement notre bien‑être, nous cultivons un sentiment de purpose et d’accomplissement qui dépasse les limites du “bien” et du “mal”.
Alors, la prochaine fois que tu te retrouves coincé dans un duel du “qui a raison contre qui a tort”, demande‑toi: Est‑ce que le prix en vaut la peine?
D’ici là, puisse‑tu naviguer les complexités de la vie avec grâce et compréhension.



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