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On ne Choisit Pas ses Partenaires Uniquement Pour le Plaisir

On choisit ses partenaires en fonction d’un but, d’une intention.

Cela me fait réfléchir…

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Assise à mon café préféré, je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre la conversation à la table voisine. Un groupe de femmes disséquant leur vie amoureuse comme si elles étaient sur une table d’autopsie émotionnelle. L’une d’elles a dit : « C’est juste qu’on s’amuse tellement ensemble ! » Et là, ça m’a frappé : si le plaisir est formidable, choisissons-nous vraiment nos partenaires uniquement sur cette base ? Ou est-ce plus profond ? Plus intentionnel ? La vérité, c’est qu’on ne choisit pas ses partenaires en fonction du plaisir, mais en fonction d’un but.

Je le vois tout le temps. Des gens viennent dans mon bureau, déconcertés par le fait que des relations qui semblaient si excitantes au début se soient essoufflées ou refroidies. Ils confondent souvent le plaisir initial , l’amusement, la chimie, le frisson , avec la compatibilité à long terme et un but commun. Décomposons la science derrière cela et explorons pourquoi les relations réussies sont construites sur plus que de simples bons moments.

Les neurosciences montrent que lorsque nous rencontrons quelqu’un pour la première fois, notre cerveau est inondé de dopamine, la « substance chimique du plaisir » responsable de cette poussée initiale d’excitation, de papillons dans le ventre et d’attraction. C’est la façon dont la nature nous dit : « Hé, fais attention à cette personne. » Mais si la dopamine alimente le plaisir à court terme, ce n’est pas la colle qui maintient un partenariat. C’est là qu’intervient le but.

Le but dans les relations se construit sur des valeurs partagées, des objectifs à long terme et une profondeur émotionnelle ; des choses qui engagent l’ocytocine, « l’hormone du lien ». L’ocytocine est libérée par des actes de confiance, de compréhension mutuelle et d’expériences de vie partagées. Plus le lien est profond, plus la relation devient sûre et intentionnelle. Il s’agit de grandir ensemble et de se soutenir mutuellement dans la réalisation d’objectifs personnels et collectifs, plutôt que de simplement rechercher un plaisir momentané.

Parlons d’une cliente que j’appellerai Édith. Elle est venue me voir avec une seule question : « Pourquoi toutes mes relations s’éteignent-elles si vite ? » Édith a toujours été attirée par des partenaires qui la faisaient rire, lui donnaient des frissons et la faisaient se sentir vivante. Mais après quelques mois, elle perdait de l’intérêt ou ils se heurtaient à un mur. En thérapie, nous avons exploré comment elle choisissait ses partenaires en fonction d’une chimie instantanée (pics de dopamine) plutôt que de penser à la compatibilité à long terme ou à un but commun.

Après quelques mois d’introspection, Édith a rencontré quelqu’un de nouveau, mais cette fois, elle était différente. Au lieu de se concentrer sur l’excitation, elle s’est concentrée sur les valeurs et les objectifs partagés. Ils voulaient tous les deux les mêmes choses dans la vie : une famille, une carrière stable et une croissance émotionnelle. La relation a eu ses moments excitants, bien sûr, mais elle était construite sur quelque chose de beaucoup plus profond. « J’ai l’impression que nous construisons quelque chose ensemble, pas seulement que nous nous amusons », m’a-t-elle dit plus tard. C’est ça, le but.

À l’inverse, il y a Matt, qui est venu me voir dans une relation à long terme qui ne fonctionnait pas. Sa relation avait une base solide de valeurs partagées dès le départ, mais ces derniers temps, ils étaient coincés dans une routine, manquant de l’amusement et de la spontanéité qui avaient autrefois suscité la joie. C’était un cas où le but était là, mais le plaisir s’était estompé. Ensemble, nous avons exploré comment raviver cette dopamine avec de petites actions délibérées : des soirées de rendez-vous surprises, des voyages spontanés ou simplement se montrer différemment. Il s’avère qu’une relation construite sur un but peut toujours trouver des moyens de ramener le plaisir quand c’est nécessaire.

Voici ce qu’il en est : le plaisir n’est pas mauvais, il ne suffit tout simplement pas à entretenir un partenariat significatif. Des études montrent que les couples qui s’alignent sur les valeurs, les objectifs de vie et le soutien émotionnel ont des relations plus longues et plus heureuses. Le but favorise la connexion, la résilience et la croissance mutuelle.

En fin de compte, les relations qui durent ne sont pas celles qui sont remplies de hauts constants et d’excitation passagère, ce sont celles qui sont construites sur des voyages partagés, des rêves et le sentiment de travailler à quelque chose de plus grand que soi. Le plaisir s’estompe, mais le but perdure.

C’est comme choisir entre un fast-food et un repas fait maison. La restauration rapide peut vous satisfaire sur le moment ; c’est rapide, facile et indulgent. Mais elle vous laisse à nouveau affamé peu de temps après. Un repas fait maison, en revanche, est nourrissant, prend du temps à créer et vous rassasie. Il en va de même pour les relations : le plaisir instantané peut vous donner une satisfaction à court terme, mais ce sont les relations axées sur un but qui nourrissent votre âme à long terme.

Alors, la prochaine fois que vous choisirez un partenaire, demandez-vous : est-ce juste une aventure amusante, ou construisons-nous quelque chose ensemble ? Parce qu’en fin de compte, les partenariats qui comptent vraiment ne sont pas seulement amusants, ils sont intentionnels.

Et croyez-moi, ce but vaut toute la dopamine du monde.

 
 
 

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