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Je ne Sais Pas si J’attire les Fous ou si C’est Moi Qui les Rends Fous.

Le dilemme fou : L'attirons-nous ou le créons-nous ?

Cela me fait réfléchir...

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Plongeons dans un sujet aussi déroutant qu’intrigant : la question de savoir si nous attirons la folie… ou si, d’une certaine manière, nous avons le don de la créer. C’est une interrogation qui a tourmenté beaucoup d’entre nous à un moment ou à un autre, nous laissant perplexes et nous demandant quel rôle nous jouons vraiment dans le monde parfois déjanté des relations. Explorons donc ensemble les mystères de l’attraction et de l’environnement, d’un point de vue psychologique.

Imagine la scène : tu te retrouves une fois de plus dans une romance tourbillonnante, emporté par quelqu’un qui semble tout droit sorti d’une comédie romantique. Mais au fil des jours, puis des semaines, puis des mois, tu commences à remarquer certains… appelons-les “petits travers”. Les signaux d’alerte se multiplient, les comportements deviennent erratiques, les accès émotionnels se succèdent, et la passion du drame ferait rougir la plus grande star de feuilleton. Soudain, tu es plongé jusqu’au cou dans le chaos, à gérer des insécurités et des réactions imprévisibles. Ça te rappelle quelque chose ?

Dans ces moments-là, il est tentant de rejeter toute la faute sur l’autre. Après tout, c’est lui ou elle qui adopte ces comportements douteux, non ? Mais si, juste si, nous étions en train de négliger notre propre part de responsabilité dans cette folie ? Prenons un peu de recul et envisageons la possibilité que nous ne soyons pas de simples victimes passives dans ce manège amoureux. Et si nos propres comportements, croyances, et même notre environnement façonnaient la dynamique de nos relations ?

Les recherches montrent que nos états émotionnels influencent ceux qui nous entourent. La loi de l’attraction suggère que nos pensées et nos émotions façonnent notre réalité. Lorsque nous incarnons l’insécurité ou l’instabilité, nous pouvons, sans le vouloir, attirer des partenaires qui nous renvoient ces sentiments. Ce phénomène, appelé contagion émotionnelle, montre que nos états d’âme créent des boucles de rétroaction dans nos relations.

Dans ma pratique, j’ai vu ce schéma se répéter de nombreuses façons. Prenons l’exemple de Tina. Après une série de relations tumultueuses, elle ne pouvait s’empêcher de se demander si elle “attirait la folie”. Au fil de nos séances, nous avons mis au jour des comportements qui semblaient inviter le chaos : trop se livrer dès le premier rendez-vous, s’engager trop vite, rechercher des partenaires qui validaient ses insécurités. C’était comme si elle lançait un sort, attirant précisément l’énergie qu’elle voulait éviter.

Il y avait aussi Tom, persuadé d’être un aimant à partenaires émotionnellement indisponibles. En explorant son passé, nous avons découvert que son éducation lui avait inculqué la croyance que l’amour devait se mériter dans la difficulté. Cette croyance l’amenait non seulement à attirer des partenaires qui reflétaient cette “folie”, mais aussi à entretenir un cycle de déception. Selon la théorie de l’attachement, nos premières relations avec nos figures parentales façonnent nos futurs attachements amoureux, et l’histoire de Tom en était une parfaite illustration.

Considérons aussi l’impact de notre environnement. Les personnes qui nous entourent, les médias que nous consommons, même les lieux que nous fréquentons, tout cela contribue à tisser la toile de nos vies et à façonner notre perception de nous-mêmes et du monde. Dans le contexte de l’attraction ou de la création de la “folie”, notre environnement peut avoir une influence considérable.

Pense à la situation classique du lieu de travail toxique. Tu sais, celui où règnent les jeux de pouvoir, les coups bas et le drame à gogo. Dans ce genre d’environnement, il est facile d’adopter les comportements toxiques de ses collègues, et d’alimenter sans le vouloir la folie ambiante.

Par exemple, Anna travaillait dans un environnement très stressant, entourée de collègues qui se nourrissaient du drame. Petit à petit, elle a commencé à reproduire leurs comportements, à participer aux commérages et à transformer de petits conflits en véritables crises. Ce cycle a fini par affecter non seulement sa vie professionnelle, mais aussi ses relations personnelles. En analysant ce schéma, Anna a compris qu’elle devait poser des limites et choisir un environnement de travail plus sain pour retrouver sa stabilité.

Alors, attirons-nous la folie, ou la créons-nous ? Un peu des deux. Les relations sont comme des danses : si l’un des partenaires mène la danse du chaos, l’autre peut suivre, créant un tourbillon d’émotions aussi grisant qu’épuisant.

Les recherches du psychologue John Gottman montrent que les couples ont tendance à se refléter mutuellement leurs états émotionnels. Quand l’un est anxieux ou réactif, l’autre adopte souvent le même comportement, créant une boucle qui peut vite dégénérer en chaos. Cela ne veut pas dire que nous sommes condamnés à vivre dans le drame ; c’est plutôt un signal d’alarme pour examiner l’énergie que nous apportons à nos relations.

Sortir de ce cycle demande de la conscience de soi et la volonté de changer. Pour Tina, cela a signifié poser des limites et cultiver l’amour de soi avant de chercher la validation à l’extérieur. Pour Tom, il a fallu déconstruire la croyance que l’amour devait être difficile. En acceptant leurs vérités, ils ont pu se libérer des schémas chaotiques qui avaient marqué leurs relations passées.

En conclusion, la prochaine fois que tu te demanderas si tu attires la folie ou si tu la crées, réfléchis au rôle que joue ton environnement dans la dynamique de tes relations. T’entoures-tu de positivité et de soutien ? Ou invites-tu, sans t’en rendre compte, le chaos dans ta vie ?

Après tout, l’amour est un voyage, et naviguer à travers ses méandres peut nous mener vers les destinations les plus inattendues et les plus merveilleuses.

 
 
 

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