Parfois, Quand On Est dans une Période Sombre, On Croit qu'on a Été Enterré.
- CoCo Mindful
- 7 mars
- 3 min de lecture
Mais en réalité, on a été planté.
Cela me fait réfléchir...

C’est le genre de pensée qui s’insinue quand tout semble s’effondrer. Vous connaissez ce sentiment : quand la vie devient chaotique, que le stress s’accumule, et que tout ce que vous voulez, c’est un signe que les choses vont s’arranger. Mais au lieu de ça, tout ce que vous voyez, c’est l’obscurité, et vous ne pouvez pas vous empêcher de penser que, peut-être, vous avez été enterré.
Mais voici ce que personne ne vous dit quand vous êtes dans cet endroit sombre : parfois, vous n’avez pas été enterré, vous avez été planté.
En psychologie, on appelle cela l’état d’esprit de croissance (« growth mindset ») : cette belle croyance optimiste que les défis et les échecs ne sont pas des états permanents, mais des opportunités de transformation. C’est comme une graine dans la terre : l’obscurité est nécessaire à la croissance. La terre, même si elle est sale et inconfortable, est justement l’endroit où la vie commence.
Prenez Jessica, par exemple. Elle est venue me voir il y a quelques mois, convaincue que sa vie était finie. Elle venait de perdre son emploi, traversait une rupture difficile, et faisait face à des problèmes de santé qui la laissaient complètement bloquée. « C’est comme si tout ce pour quoi j’ai travaillé s’était effondré, » m’a-t-elle dit, la voix tremblante. « Je suis enterrée sous tout ça. Je ne m’en relèverai jamais. »
Mais voici ce que je lui ai répondu : « Jessica, tu n’es pas enterrée, tu es plantée. C’est ici que la croissance commence. » Et tout comme une plante qui perce la terre, l’inconfort qu’elle ressentait finirait par laisser place à quelque chose de plus fort, de plus résilient.
Et c’est ça, la magie des moments les plus sombres de la vie : ils sont le terreau de la transformation. Selon les recherches, lorsque nous traversons l’adversité, notre cerveau est forcé de s’adapter. Les neurones se réorganisent, notre façon de penser évolue. C’est comme si on bénéficiait d’une métamorphose intérieure, et que ce processus douloureux faisait simplement partie du chemin.
C’est un peu comme du compost émotionnel. Les moments difficiles sont désordonnés, c’est vrai. Mais comme le compost, ils nourrissent la terre d’où peut éclore la résilience.
Pensez à Ben. Il a eu une année difficile : perte d’emploi, puis une série d’épreuves personnelles. Il avait l’impression d’avoir touché le fond. Un jour, il m’a dit : « J’ai l’impression d’être enterré sous tout ça. Comme si j’étais coincé, sans issue. » Mais au fil de nos séances, il a commencé à réaliser une chose : l’obscurité dans laquelle il se trouvait n’était pas la fin, mais le début.
Nous avons travaillé à reconsidérer ses expériences, non pas comme un cimetière, mais comme une terre fertile où de nouvelles possibilités pouvaient germer. Quelques mois plus tard, Ben avait non seulement retrouvé un emploi, mais il avait aussi développé une toute nouvelle perspective sur sa vie. Il ne faisait plus que survivre ; il grandissait d’une façon qu’il n’aurait jamais imaginée.
C’est comme si ce « lieu sombre » était en réalité une serre, où les bonnes conditions permettent de grandir et de s’épanouir.
Ces moments où l’on se sent enterré sont en fait les plus importants de tous. Peut-être que ce sont ces moments-là qui plantent les graines de quelque chose de plus grand, de meilleur. Tout dépend de la façon dont on choisit de les voir.
On reste souvent bloqué dans nos pensées, à se dire qu’on est enseveli sous le poids du monde. Mais en réalité, si on est dans le noir, c’est peut-être simplement parce qu’on attend de fleurir. La lutte ? C’est l’engrais de l’âme.
Alors, la prochaine fois que la vie vous donne l’impression de vous enfoncer dans le sol, essayez de changer de perspective. Vous n’êtes pas enterré. Vous êtes planté. Et avec un peu de temps, de patience et beaucoup de bienveillance envers vous-même, vous verrez que la terre la plus sombre donne naissance à la plus belle des croissances.
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